Tracer les frontières de la renaissance africaine
Le sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) consacré à la sécurité maritime s’est ouvert samedi à Lomé.
Les 17 chefs d’Etat présents ainsi que les vice-présidents et chefs de gouvernement ont pris place sous un immense chapiteau qui tient lieu de centre de conférences.
Le président Faure Gnassingbé a rappelé les nouvelles menaces qui pèsent sur le continent avec la piraterie maritime et les entreprises criminelles. Il a plaidé pour une action coordonnée et concertée afin de combattre ces fléaux.
La charte sur la sécurité maritime discutée depuis ce matin et adoptée dans l’après-midi est une feuille de route, un instrument de coopération pour faire des océans un zone de paix et de coprospérité, à indiqué le chef de l’Etat.
Cette charte entend définir les nouvelles frontières de la renaissance africaine, a-t-il dit.
Luis succédant à la tribune, le secrétaire général adjoint des Nations Unies, Carlos Lopes, a invité l’Afrique à se mobiliser pour anticiper et gérer les dangers qui viennent de la mer.
La présidente de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma, a invité les Etats membres à se doter d’une véritable industrie maritime et a lancé l’idée de créer une Banque africaine maritime pour encourager le secteur privé.
Enfin, le Tchadien Idriss Deby Itno, président de l’UA, s’est également prononcé en faveur de la charte.
17 présidents sont présents ainsi que le vice-président du Nigeria. Derniers arrivés, les chefs d’Etat du Ghana, du Burkina Faso, et du Bénin.
Une participation importante pour un sommet de l’Union africaine.