L’organisation panafricaine s’engage à poursuivre les réformes
Le président égyptien Sissi doit prendre dimanche la tête de l’Union africaine (UA) lors de la cérémonie d’ouverture du sommet à Addis Abeba.
Il succède à son homologue rwandais Paul Kagame.
Ces deux jours de réunion permettront d’évoquer la poursuite des réformes institutionnelles. Le plat de résistance est constitué par la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale (Zlec). Sur 55 pays membres, 19 ont déjà ratifié l’accord.
Au menu également, les conflits qui secouent certains pays africains et les opérations de maintien de la paix menées par l’organisation panafricaine.
Un rapport d’évaluation sur la mise en œuvre du Marché unique du transport aérien en Afrique (MUTAA) sera enfin examiné. Le dossier a été confié l’année dernière au président Faure Gnassingbé.
Sur le fond, les 55 Etats membres sont toujours divisés en deux catégories, les fédéralistes et les souverainistes. Il y a peu de chance que ce 32 sommet permette de réduire ce fossé.
Le chef de l’Etat togolais est représenté par son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey.